Donald Trump et les batteurs d’enfants
Plusieurs soutiens du président américain l'ont comparé, avant et après sa réélection, à un père venu battre sa famille. L'occasion de revenir sur ce que cache les "valeurs familiales" de la droite américaine.
C’est une remarque passée presque inaperçue dans le barnum de la campagne présidentielle : devant la foule rassemblée par Turning Point USA, une organisation fondée et financée par de grandes fortunes conservatrices pour mobiliser la jeunesse de droite aux Etats-Unis, Tucker Carlson prend la parole. L’ancien présentateur de Fox News, en déroute depuis son licenciement de la chaîne, monologue sur le désordre de la société américaine :
Il faut qu’à un moment, Papa rentre à la maison. Oui, Papa rentre à la maison, et il est fâché. Il ne veut pas se venger. Il aime ses enfants, même s’ils lui désobéissent. Parce que ce sont ses enfants et qu’ils vivent chez lui. Mais il est déçu et il faut qu’il leur dise : file dans ta chambre, maintenant. Pense à ce que tu viens de faire. Quand Papa rentre à la maison, vous savez ce qu’il dit ? Tu as été une méchante fille. Tu as été une méchante petite fille et c’est l’heure de ta fessée. Et ça ne va pas me faire plus mal qu’à toi, ça va te faire beaucoup plus mal à toi. Et tu l’as pas volé. Tu vas prendre une bonne fessée parce que tu as été une vilaine fille.
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Panique à Bord
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