Lors du récent Festival de Cannes, les actrices tenant les rôles principaux du film de Jacques Audiard Emilia Perez obtenaient le prix d’interprétation féminine, et le discours de réception était donné par Karla Sofia Gascon, actrice espagnole trans qui en profitait – comme le veut la tradition lors des premières réceptions de prix par une personne issue d’un groupe minoritaire – pour tenir un discours relativement banal sur l’acceptation sociale des personnes trans et les progrès en la matière. Il faut dire que l’industrie du cinéma a un sérieux aggiornamento à faire en ce qui concerne la reconnaissance et la prise en considération du travail de personnes trans en son sein : comme discuté dans le documentaire Disclosure, si le sujet des transitions est ancien au cinéma, notamment hollywoodien (Glen et Glenda, un film présentant censément la première femme trans de l’histoire du cinéma, étant sorti en 1954), les prestigieux Academy Awards ont jusqu’ici davantage nominé et primé d’hommes cisgenres ayant incarné des personnes trans à l’écran que de personnes trans tout court. Quant au Festival de Cannes, Gascon était apparemment la première actrice trans à être primée dans le palmarès officiel, toutes catégories confondues. La première actrice trans à tenir un rôle principal dans un film projeté au prestigieux festival était Leyna Bloom, en 2019[i].
Le prix d’interprétation féminin a bien été remis en 2024 à un groupe de femmes, et on imagine difficilement quelle dignité il aurait pu y avoir à remettre un prix à toutes les actrices du film à l’exception de la seule actrice trans, dont le rôle est central à l’histoire d’Emilia Perez. Du reste, le fait que Gascon soit trans ne saurait être vu comme une raison de ne pas lui remettre un prix que le jury estime qu’elle a mérité. La remise du prix a cependant provoqué la réaction attendue de la part des milieux conservateurs et réactionnaires : comme à chaque fois qu’une femme trans obtient un prix, reçoit un honneur, gagne une compétition, voire même se contente d’y participer, les accusations d’effacement des femmes et de pressions sur la société et la civilisation se sont multipliées.
Part des films en compétition à Cannes réalisés par des femmes, par année (Le Monde : https://shorturl.at/qkm9Z)
Cette polémique avait du reste enflé en ignorant comme souvent les faits : durant le festival de Cannes 2023, l’actrice Cate Blanchett[ii] s’était exprimée pour dénoncer le fait que l’industrie du cinéma demeure frileuse à l’idée de laisser les femmes briller en dehors de stricts rôles d’actrices, et encore. Elle et d’autres avaient déjà alerté à plusieurs reprises sur ce point les années précédentes, particulièrement dans le cadre d’un cinéma touché par les dénonciations autour de MeToo, et du fait que les agressions sexuelles étaient considérées comme une banalité par l’industrie. Comme le remarquait Vox en 2018, 82 films réalisés ou coréalisés par des femmes avaient été présentés dans l’histoire du Festival de Cannes, contre 1 645 réalisés par des hommes exclusivement[iii]. En 2024, quatre femmes avaient reçu la Palme d’Or ou la Palme d’Or honorifique de ce festival dans toute son existence. En matière de reconnaissance, il existe un groupe qui efface les femmes, cis et trans : les hommes cis, qui n’ont jamais eu besoin de « se faire passer » pour des femmes pour recevoir tous les honneurs, y compris lorsqu’il s’agit d’incarner des femmes trans d’ailleurs, dans la passivité totale des conservateurs. Au contraire, l’inclusion de critères permettant justement une meilleure représentation des femmes est régulièrement dénoncée par ces derniers comme injuste.
L’actrice et les marchands de vérité
Il n’y a pas de surprise que la sphère réactionnaire se presse pour répéter un discours déjà maintes fois entendu sur les femmes trans : que ce sont des impostrices, des voleuses, des médiocres qui transitionnent pour s’arroger des prix (alors même qu’il est plus facile comme nous venons de le voir de faire carrière en étant un homme cis qu’une femme, a fortiori trans), qu’il s’agit de perverses, etc. Tous les outrages étant légitimes aux yeux des réactionnaires qui s’estiment être le « camp du bien » et de la civilisation, c’est donc une campagne d’injures à laquelle se sont immédiatement livrés ces milieux, campagne à laquelle se sont prêtés différentes figures de l’extrême-droite, par conviction comme par intérêt partisan (les sujets de transidentité galvanisant beaucoup les troupes de l’extrême-droite, qui y prête attention dans la énième version de sa panique morale permanente). Parmi ces figures, Marion Maréchal Le Pen, invitée dans le cadre de sa campagne en tant que tête de liste d’un parti dirigé par une figure antiféministe et opposée aux droits des personnes LGBT aux élections européennes, qui s’est vue ainsi donner l’occasion de dire tout le mal qu’elle pense de Mme Gascon, mais aussi de la science et de la réalité des transitions en général, expliquant ne pas adhérer à « l’idéologie du genre » et répétant les mantras homophobes classiques de la Manif Pour Tous (un papa, une maman, etc.) au tournant d’une sortie dans laquelle elle confondait hormones de croissances et hormones sexuées.
Il est assez parlant de constater qu’au lendemain de l’annonce d’un prix de cinéma, la candidate tête de liste d’un parti prétendument important n’ait rien d’autre à amener à l’agenda que cette information somme toute mineure. Ce fait en tant que tel devrait suffire à mettre la puce à l’oreille quant au sérieux de l’extrême-droite et à son usage des paniques morales pour exister politiquement : quand on n’a rien à proposer, on parle des femmes trans. Il reste que, comme dans une grande majorité des cadrages médiatiques du genre, Mme Le Pen en a profité pour dire qu’elle refusait de « céder à la vérité » en reconnaissant que Mme Gascon est une femme, et a eu toute l’occasion de se victimiser. En effet, un collectif d’associations et Mme Gascon elle-même ont annoncé porter plainte contre elle pour outrage sexiste[iv] suite aux propos qu’elle avait tenus, dans lesquels elle politisait son prix, l’associait à une théorie du complot concernant « l’effacement des femmes », et lui niait la qualité de femme, ce qu’elle est pourtant. Outrage que l’héritière de la dynastie d’extrême-droite choisit de réécrire en pression juridique pour lui faire dire qu’un homme est une femme. Comme plusieurs personnes avant elle, Mme Le Pen annonçait ainsi pleine de courage qu’elle préférerait les condamnations que de devoir céder face au lobby transgenriste et au mythe du « mégenreage ».
Le professeur contre la censure : origines d’un mythe
Derrière une telle prise de position « courageuse », il est possible d’identifier une trame jouée de nombreuses fois et qui permet à des personnes tout à fait au courant de l’absence totale de risques de jouer les résistants face à un « lobby » transgenre en réalité inexistant. L’essentiel de la démarche consiste à détourner toute mobilisation par une personne ou une association trans de la justice pour faire valoir ses droits en « Procès orwellien pour forcer à dire que les hommes et les femmes ça n’existe pas », ce que la presse notamment tabloïd n’a pas de problème à reprendre ensuite. La méthode, qui a été raffinée entre autres outre-Atlantique par des activistes antiféministes et homophobes[v], a été appliquée avec succès et généralisée à partir d’un cas célèbre en 2016, l’ex-psychologue[vi] Jordan Peterson.
L’histoire, telle que racontée par Peterson, est la suivante : en 2016 le Canada se dote d’une loi, le projet de loi C16, visant à inclure dans la liste des crimes de haine le fait de se tromper ou de volontairement omettre les pronoms utilisés par une personne trans. Inquiet pour sa liberté d’expression, le professeur prend la parole pour dénoncer ce qu’il estime être une atteinte à la liberté d’expression, et fait de ce fait l’objet d’une campagne de harcèlement qui dure jusqu’à cette date. Des extrémistes trans le harcèlent sur son campus et l’empêchent de tenir une conversation sensée sur le sujet, et il finit par annoncer malgré la censure dont il est victime son intention de résister aux diktats du gouvernement fédéral, préférant aller en prison et mourir d’une grève de la faim[vii] que de céder à une idéologie du genre que cette affaire révèle comme étant clairement dystopique.
Extrait de la vidéo "Jordan Peterson's Rise To Fame: 5 Years Later"
Les faits réels sont sensiblement différents : d’après Lane Patriquin, un.e activiste trans présent.e à l’époque sur le campus de l’Université de Toronto[viii], les prises de position de Peterson prédatent son « inquiétude » concernant C16, le professeur ayant commencé à dénoncer la transidentité dans le cadre d’une série de vidéos assez radicales qu’il avait publiées et qui portaient sur le « déclin de l’Occident ». La réaction des étudiant.es trans n’a cependant pas consisté à dénoncer Peterson, mais à organiser une discussion : dans le cadre d’une décennie 2010 marquée, entre autres, par la réémergence du mouvement trans, iels décident d’organiser un événement intitulé « Trans Teach In », durant lequel les personnes trans sont invité.es à raconter leurs expériences en public. C’était d’après les organisateur.ices le premier événement de ce genre au Canada. Cependant la couverture de cet événement serait biaisée par la présence d’une influenceuse d’extrême-droite qui filmerait et présenterait de façon malhonnête le rassemblement comme « anti-liberté d’expression » et visant à faire renvoyer Peterson, présentation qui lancerait la campagne du professeur, de figure académique ignorée à intellectuel public adulé par la droite. En effet c’est dans ce cadre que l’argument de la loi C16 émerge, afin de fournir une « justification » aux tirades du professeur, au bénéfice duquel un contre-rassemblement « Pour la liberté d’expression » est rapidement organisé. Cette réécriture de l’histoire attribue à Pëterson non seulement une aura de victime, mais également une célébrité indubitable ainsi qu’une crédibilité institutionnelle sur des sujets de transidentité à propos desquels il n’avait montré aucune forme de compétence.
Jordan Peterson n’a, en réalité, jamais risqué la prison. Très rapidement l’ensemble des experts légaux du Canada ont confirmé que C16 n’était pas applicable au cas du « mégenrage » mais concernait bien naturellement des délits importants de harcèlement et de discrimination.[ix] On retrouve là un détournement classique des arguments contre les lois protégeant les femmes : lorsqu’un texte vise à pénaliser le harcèlement sexuel, des réactionnaires trouvent nécessaire de s’interroger sur la pénalisation de « la simple drague », qui par définition ne constitue pas un cas de harcèlement sexuel. Ce faisant, le débat cesse de concerner le harcèlement, pour devenir un débat sur le sentiment de victimisation de certains hommes réactionnaires. Affirmer à coups de menton qu’il préférera se laisser mourir de faim en prison plutôt que de céder au discours imposé par C16 est un acte de « courage » qui n’engage à rien de la part de Peterson, puisqu’il sait bien en faisant cette déclaration qu’il ne risque pas de s’y retrouver.
Une stratégie de la victimisation
Une attitude similaire a pu être observée de nombreuses fois, que des personnes trans mobilisent la justice suite à des injures publiques ou non. C’est cette même histoire qui s’impose lorsqu’en 2023 l’autrice et militante anti-trans JK Rowling annonçait qu’elle serait prête à passer « deux ans en prison » plutôt que de « mentir » en affirmant qu’une personne trans est ce qu’elle dit être[x]. Là encore, le courage de l’autrice, applaudi par une partie de la presse, nécessite de demander à quoi « deux ans en prison » fait référence. Pourquoi deux ans plutôt qu’un, six mois, ou une simple amende ? En réalité l’autrice faisait référence à une campagne de tabloïd récente dans laquelle était annoncé que s’il arrivait au pouvoir, le parti travailliste britannique comptait « envoyer les gens deux ans en prison s’ils utilisaient les mauvais pronoms »[xi], qui s’avérait comme dans le cas du projet de loi C16 ne simplement pas concerner les personnes utilisant de mauvais pronoms, mais davantage les cas de harcèlement, les crimes violents, et les thérapies de conversion. Une annonce à coups de menton qui ne demande encore une fois pas beaucoup de courage : si le texte alors défendu par le parti travailliste était venu à passer, utiliser les mauvais pronoms pour parler d’une personne trans ne serait pas passible de prison, ni même a priori de poursuites tout court.
En France un cas similaire peut se retrouver autour de la plainte de Marie Cau contre l’influenceuse et autrice (et activiste anti-trans) Dora Moutot, qui l’avait qualifiée lors d’un débat « d’homme transféminin ». Là encore, des débats inquiets avaient émergé concernant le fait de savoir si, dans la société wokiste contemporaine, il serait encore bientôt légal de prononcer même les mots « homme » et « femme ». Toutefois la plainte déposée par la maire de Tillois-les-Marchiennes ne concerne pas d’après elle le fait de la considérer ou non comme une femme, mais une accusation bien plus grave portée alors en public par Mme Moutot : « Madame Moutot pense ce qu'elle veut sur la définition de la femme, moi ce qui me pose problème, c'est de vouloir faire croire aux gens que nous sommes des hommes travestis dans le but d'agresser des femmes. Alors qu'on parle d'une catégorie de personnes qui, majoritairement, se trouve du côté des agressés. Pour moi, l'incitation à la haine elle est là, pas dans le fait de vouloir définir ce qu'est une femme. »[xii]. En d’autres termes, là encore, la figure du « simple procès pour mégenreage » occulte une réalité qui facilite moins un logiciel facile, opposant d’un côté de courageux diseurs de vérité, et de l’autre des « wokistes » prompts à la censure. Dans les deux cas, d’ailleurs, le débat a été ainsi détourné, depuis un constat de hausses des violences contre les personnes LGBT, vers le sentiment de victimisation de personnes militant contre les droits de ces dernières.
Dans des cas encore plus pernicieux, des affaires de violences ont été recadrées en affaires de mégenreage par une presse conservatrice pressée de pouvoir trouver des victimes à se mettre sous la dent : c’est le cas d’un père de famille canadien, par exemple, qui après avoir divulgué des informations privées sur son enfant trans et les soignants de celui-ci, et avoir fait l’objet de plusieurs rappels à l’ordre de la part du juge, a été emprisonné en 2021 pour… outrage à la justice.
C’est dans ce contexte que le dernier cycle de débats autour de la liberté de Mme Le Pen de reconnaître ou non la « théorie du genre » vient s’inscrire : il ne s’agit que d’une énième resucée d’un scénario déjà bien rodé, dans lequel toute réaction, politique, sociale, ou juridique, visant à défendre le droit au respect d’une personne trans, est réécrite en tentative de censure envers les personnes anti-trans. Mais, si l’on peut s’attendre à ce que des activistes et médias d’extrême-droite emploient de telles méthodes, la question de ce que font les journalistes sérieux se posent : fallait-il, en 2016, parler du sentiment de victimisation d’un professeur de psychologie plutôt que d’une manifestation historique de personnes trans au Canada ? Faut-il, en 2024, davantage parler du sentiment de victimisation des têtes de listes de partis fondés par des personnalités antiféministes et opposés aux droits des personnes LGBT, ou des faits établis de discriminations, d’agressions, et de marginalisation que subissent les personnes LGBT ? Faut-il demander à Mme Le Pen ce qu’elle pense des personnes trans, ou du fait qu’en presque un siècle d’existence et sans honorer aucune personne trans, le Festival de Cannes s’est établi au long cours comme une institution masculine ? Faut-il demander aux figures anti-trans ce dont elles s’estiment victimes chaque jour, ou des définitions claires, nettes, et précises de la place qu’elles estiment que les personnes trans doivent avoir et des droits qu’elles pensent qu’elles doivent sacrifier (puisque porter plainte pour injure publique ou incitation à la haine en font apparemment partie) pour garantir la liberté d’expression de la droite ?
Pour aller plus loin
Il n’y a pas que des incompétents qui parlent de questions trans. Récemment, sur son nouveau blog, Julia Serano a sorti deux excellents articles sur le statut de théorie du complot que constitue la notion d’« idéologie du genre » et surtout un retour critique sur la théorie du « tournant trans », qui avait été mise en avant en 2024 comme étant le moment où les droits des personnes trans allaient devenir un sujet banalisé notamment grâce à la visibilité publique. Devon Price a quant à lui récemment consacré une note de blog à l’idée que ce seraient les personnes homosexuelles trop gênantes, ou qui en demandent trop, qui seraient responsables des backlashs réactionnaires. Il est également possible (et recommandé) de jeter un oeil au film Disclosure, qui documente l’histoire des personnes trans au cinéma et de leur effacement vicieux. En français cette fois, le texte de Christophe Broqua sur la notion de “genrisme” est intéressant et revient sur certains des thèmes discutés ici. Il faudra aussi se pencher sur le fait que derrière les rodomontades conservatrices, le mouvement anti-trans contemporain est essentiellement astroturfé, organisé par en haut : c’est entre autre ce que discute une nouvelle série d’articles sur Mediapart. Quant à moi j’ai conscience que de consacrer un deuxième article à ce sujet peut inquiéter et je tiens à rassurer mon honorable lectorat du fait que je ne compte pas parler que de transidentité sur cette newsletter.
D’autres raisons d’avoir peur
Il n’y a pas que les gens qui ont peur d’aller en prison dans la vie ! Voici trois sources sincères d’inquiétudes à transmettre à tous vos amis néoconservateurs :
Le monde du jeu vidéo ne s’en remettra peut-être jamais : Ubisoft est enfin sous le feu des attaques pour ses pratiques ignobles. Les gamers s’en sont-ils pris aux dirigeants parce qu’ils ont entretenu une ambiance de harcèlement sexuel systématique ? Ont annoncé une énième vague de suppression d’emplois et des rentrées d’argent records une fois de plus ? Continuent d’entretenir des conditions de travail déplorables ? Non, mais l’entreprise a annoncé que le protagoniste du prochain jeu de leur franchise Assassin’s Creed serait noir, et ça, ce n’est pas acceptable, du moins pas du point de vue des vrais joueurs.
C’est le mois des Fiertés (bon mois des Fiertés!) et qui dit mois des Fiertés dit propagande homophobe, naturellement : aux accusations d’exhibitionnisme et aux appels au boycott contre les marques affichant des arc-en-ciels, pourquoi ne pas préférer, avec un peu d’originalité, une polémique sur l’évolution des couleurs du drapeau LGBT, ou encore un débat sur les coming-outs de diverses célébrités. On vous laisse l’embarras du choix.
L’acteur Jerry Seinfeld est parti en croisade contre le politiquement correct et ose enfin dire ce que personne n’a jamais dit : qu’il y a trop de féminisme dans ce monde. Dans une interview récente, il regrette ainsi la masculinité “dominante” des “vrais hommes”, tout en considérant n’en avoir jamais été un lui-même. Vous savez quoi faire pour rendre M Seinfeld heureux.
Références
[i] https://www.france24.com/en/live-news/20220527-pakistani-trans-drama-wins-cannes-queer-palm-award
[ii] https://variety.com/2024/film/markets-festivals/cate-blanchett-women-lgbtq-filmmakers-proof-of-concept-cannes-1236010112/
[iii] https://www.vox.com/culture/2018/5/13/17347738/cannes-womens-protest-march-film-festival-cate-blanchett-agnes-varda-timesup-red-carpet
[iv] https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/lactrice-transgenre-karla-sofia-gascon-porte-plainte-contre-marion-marechal-pour-outrage-sexiste-20240529_VENTUPCBKFB4HPGAQLYFW3SQME/
[v] Dans ce dernier cas, les affaires de pâtisseries ont notamment été mises en avant, dans lesquelles des pâtissiers plaidaient le fait que leur interdire de discriminer contre les couples homosexuels voulant se marier serait une atteinte à leur liberté de ne pas reconnaître la légitimité des mariages gay : https://www.bbc.com/news/uk-northern-ireland-32065233
[vi] Il a perdu son droit à pratiquer en 2023 suite à des pratiques mettant en danger ses patients : https://www.cbc.ca/news/canada/toronto/jordan-peterson-court-case-decision-1.6943845
[vii] https://www.vox.com/world/2018/3/26/17144166/jordan-peterson-12-rules-for-life
[viii] https://youtu.be/lPNrqZchGoM?si=DuTP4UPuR82XARqI
[ix] https://www.cbc.ca/cbcdocspov/features/canadas-gender-identity-rights-bill-c-16-explained
[x] https://www.thepinknews.com/2023/10/19/jk-rowling-correct-pronouns-trans-jail/
[xi] https://www.dailymail.co.uk/news/article-12631243/Deliberately-calling-wrong-gender-pronouns-land-jail-TWO-YEARS-Labour.html
[xii] https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/marie-cau-maire-transgenre-du-nord-porte-plainte-contre-la-blogueuse-dora-moutot-pour-incitation-a-la-haine-2726894.html