Un lieu commun au sein des luttes sociales de ces dernières années concerne le fait de savoir si les « personnes concernées » devraient être considérées comme les premières – ou dans certains cas, les seules – expertes. Cette proposition tient davantage de l’appel ou de la politique préfigurative[i] que de la norme sociale réellement appliquée.
Cela n’a pas empêché un grand nombre de critiques d’être exprimées depuis des positions plus ou moins honnêtes. Depuis le point de vue conservateur, elle constitue une véritable atteinte au principe d’universalisme : elle nécessiterait en effet de rejeter l’idée que tout le monde est capable de compréhension, et procéderait à une « prise en otage » du discours par des minorités engagées. On n’a pas besoin, disent ces critiques, d’être issu d’un groupe pour comprendre sa vie. Mais ils ne rentrent généralement pas dans le détail de ce que cette position implique : s’il est vrai que personne, par exemple, n’a besoin d’être noir pour comprendre les horreurs du racisme, il reste qu’il y a une différence entre le fait d’avoir une expérience conceptuelle du phénomène et le fait de l’avoir vécu soi-même. Par ailleurs, il se peut que l’idée qu’une personne n’étant pas soumise à ce phénomène se fasse d’une situation raciste ou sexiste ne soit pas la même que celle d’une personne qui y est soumise. Evitant ces débats, les conservateurs le renferment généralement sur une pétition de principe qui refuse de discuter de la qualité des discours factuellement tenus par un groupe social relativement restreint qui, en se permettant de parler de tout, dit souvent n’importe quoi à son sujet.
Des critiques issues des mouvements sociaux attaquent le concept depuis un angle peut-être plus réaliste. Le sociologue Joao Gabriel rappelle notamment les nombreuses façons dont le concept peut être dévoyé : en arsenalisant celles et ceux parmi les « premiers concernés » qui s’opposent aux mouvement d’émancipation, par exemple, ou en occultant le fait qu’il n’y a pas de groupe « minoritaire » sans groupe « majoritaire », que le rapport de l’un à l’autre est précisément ce qui crée la « minorité »[ii].
Ces débats supposent cependant que tout le monde soit d’accord sur l’identité des personnes qui sont « concernées ». Je pense que les débats actuels sur les droits des personnes trans, et l’histoire des rapports entre les sexes, comme d’autres formes de domination, devraient nous faire nous poser sérieusement cette question : en matière de transidentité, actuellement, les personnes trans ne sont pas du point de vue des activistes anti-trans (et des médias qui leur passent les plats) les « premières concernées ». En réalité elles ne sont peut-être pas concernées du tout. Elles sont plutôt un catalyseur dans un jeu qui se déroule entre d’autres camps, qui ont chacun un intérêt à parler d’elles, généralement sans elles, et la plupart du temps d’autre chose.
Rapport Cass, rapport Eustache-Brinio : quand être trans rend louche
L’actualité des dernières semaines en matière de droits LGBT a été dominée par la sortie de deux textes produits à la demande de législateurs en France et au Royaume-Uni, censés réaliser chacun une « synthèse » des travaux sur les transitions de mineurs dans ces deux pays. Menés tambour battant et la main dans la main avec des activistes anti-trans, les résultats des deux documents n’ont pas surpris grand monde : chacun est arrivé aux conclusions que les activistes qui y ont participé souhaitaient y mettre. Les travaux scientifiquement discrédités de la médecin Lisa Littman sur « l’épidémie de transidentité chez les mineurs » ont notamment été mis largement en avant, ainsi que divers acteurs à l’expertise douteuse. On peut ainsi remarquer que dans les deux cas, les discours sur les personnes trans ont largement supplanté les discours de personnes trans. Le rapport Eustache-Brinio réduit ces derniers à la portion congrue, se contentant généralement de témoignages non-vérifiés de personnes cis sur les transitions de proches.
On lit ainsi de la bouche d’une mère de jeune homme trans que son enfant « n’est pas dysphorique », malgré l’avis de plusieurs professionnels de santé et la reconnaissance du fait que « Sa détermination et son organisation personnelle sont assez remarquables : alimentation protéinée, peu de sucres, du sport tous les 2 jours. [Il] met tout en oeuvre pour atteindre son idéal physique, se réjouit qu’on l’appelle jeune homme et de faire illusion auprès des autres. Scrute jour après jour les évolutions de son corps, en éprouve beaucoup de satisfaction ». En d’autres termes, si tout porte à croire que transitionner conduit effectivement à une amélioration de la vie et du bien-être de la personne, qui a fait son coming-out trois ans plus tôt, aucune attention n’est mise ni sur ce fait, ni à chercher à prendre contact avec le jeune homme en question pour connaître sa version des faits. La simple impression d’un parent hostile, développée après avoir consulté de la documentation anti-trans, est censée peser plus lourd que les faits, que le point de vue du jeune homme, et que l’analyse de ses soignants. On note également que le rapport se permet lorsque les témoignages parentaux ne vont pas dans ce sens de simplement ignorer ceux-ci, se contentant de dire qu’ils « soutiennent » la démarche de leurs enfants.
Dans le cas du rapport Cass, un certain nombre d’errements méthodologiques ont été constatés, comme par exemple le fait que « le rapport Cass était conçu pour mettre en avant des soignants cis sans expérience en matière de santé trans »[iii], et avait à l’origine exclus par principe les chercheurs trans tout court, en vertu de leur « conflit d’intérêt ». Ces positions concernant l’équipe de recherche ont été par ailleurs étendus au recrutement des enquêtés et à d’autres biais, dont le plus emblématique est peut-être le fait que les auteurs du rapport ont eu besoin d’inventer par intelligence artificielle des portraits de personnes trans, car ils n’en avaient tout bonnement aucun de réel à mettre en avant.
Source : https://twitter.com/Esqueer_/status/1778256915509752012
Dans sa critique des travaux de Littman, la chercheuse canadienne Florence Ashley insistait justement sur le fait que la littérature concernant les personnes trans souffrait fréquemment d’un biais de « violence épistémologique »[iv] : en cas de doute, choisir toujours la version des faits qui nuit le plus aux personnes trans. Ces deux documents n’ont en cela rien d’original : basés en grande partie sur le modèle floridien[v], ils font écho à une habitude courante de distorsion des faits dans les discours transphobes. Chacun de ces documents a mis en avant un principe implicite : en matière de santé trans, connaître, suivre, écouter, ou être une personne trans ne fournit pas davantage, mais moins d’expertise.
De la liberté d’expression des anti-trans
Dans le même temps il faut constater une explosion des « expertises » autoproclamées en transidentité de la part de personnes généralement peu ou pas formées sur le sujet, et de débats sur la nécessité ou non de mettre leurs travaux en avant. Par manque d’envie de leur faire de la publicité, je me contenterai de faire remarquer qu’on peut compter de tête une petite dizaine de livres publiés ou traduits en France depuis 2022 sur le sujet, de la part d’auteurs qui sont généralement peu ou pas informés de la réalité des débats qui concernent le sujet de la transition, et dont les bibliographies sont, au mieux, assez risibles (généralement les auteurs et autrices trans qui y sont cités n’ont d’ailleurs pas été lus, et les extraits repris ne sont que ceux qui ont déjà précédemment été mis en avant par le mouvement anti-trans). Il faut y ajouter une grande quantité d’articles, d’« enquêtes », de podcasts, et de points de vues en tous genres. Certains ont même jugé essentiel d’aller chercher l’avis d’une personne aussi déconnectée de la question que l’ancienne star de télévision et mannequin Vincent McDoom. D’une qualité douteuse, ces textes n’en ont pas moins été accueillis comme de véritables « bombes » dans certains milieux journalistiques, quand ils se contentaient souvent de « révéler » des informations qui n’avaient jamais été cachées : récemment, une « infiltration en profondeur » dans le mouvement trans[vi], a révélé qu’une association de personnes trans organisait des cercles de parole, une information disponible gratuitement sur leur site internet.
Quand la qualité n’est pas au rendez-vous, c’est sur l’éternel sujet de la liberté d’expression que les discussions ont pu s’ancrer : la réaction (du reste pas difficile à provoquer) des personnes trans et de leurs alliés, notamment via les réseaux sociaux, peut ainsi permettre de faire ses choux gras en leur reprochant leur volonté « d’interdire tout débat » (débat auquel, comme on l’a vu, elles ne sont pas invitées). Il faut à ce titre remarquer que les organisations et personnes alliées de la cause trans ne sont pas beaucoup plus actives pour leur ménager une place à la table des discussions : au-delà de quelques individus qui parviennent tant bien que mal à se faire entendre (et généralement pas pour parler de leur expertise mais de leur vécu, comme ça a pu être le cas d’Ali Aguado lors de son passage sur le plateau de Quotidien), les organisations trans comme leurs revendications, demandes, et travail concret sont globalement ignorées.
Par exemple, quelques jours avant la sortie du fameux rapport Eustache-Brinio, était lancée par l’association Toutes des Femmes une grande campagne de plaidoyer en faveur de la réforme du changement d’état civil pour les personnes trans, intitulée « Juge pas mon genre »[vii]. La mise à l’ordre du jour de la transidentité n’a apparemment conduit que peu de journalistes à juger intéressant d’évoquer cette procédure, pas plus qu’à la pénurie désormais presque endémique de testostérone en France, qui vient s’ajouter à celle actée des estrogènes injectables (une solution préférée par une grande partie des femmes trans du fait d’un suivi hormonal plus simple notamment). Ces deux sujets ont été laissés de côté, au profit de débats sur diverses théories du complot selon lesquelles les laboratoires pharmaceutiques chercheraient à multiplier leurs clients potentiels, ou sur l’engagement d’un mouvement « transhumaniste » organisé par « de grandes fortunes juives », pour citer les évocations faites par l’intellectuelle anti-trans Jennifer Bilek[viii], occasionnellement citée par divers anti-trans français.
Full disclosure : je suis moi-même soutien de cette campagne, donc je fais ici de la retape pour une mobilisation à laquelle j'appartiens (je pense que vous méritez de savoir ce genre de choses)
Dans les pages de publications comme La Déferlante, il est désormais possible de lire des décryptages de ce type de théories, et c’est heureux. La jonction avec la vie réelle des personnes trans, en revanche, demeure trop souvent restreinte soit à la portion congrue, soit à un simple enjeu « d’identité » personnelle, soit à des discours humiliants. A propos d’une jeune femme victime de harcèlement sur son lieu de travail, France Info présentait récemment l’affaire comme « Il est devenu Syntia, ça n’a pas plu à son employeur »[ix], un détournement de responsabilité grave, qui favorise l’émergence de propos agressif envers une personne trans accusée de « faire son petit numéro », quand il est question de violation des droits des travailleurs.
Qui sont les protagonistes des polémiques anti-trans ?
Une expression féministe célèbre annonce qu’au jeu du patriarcat, les femmes ne sont pas un des camps, mais l’enjeu[x]. La réalité n’est pas différente concernant la majorité des débats médiatiques concernant les personnes trans : elles ne sont pas une des parties au conflit qui les entoure, elles en sont l’objet. Derrière les tirades sur « les transactivistes », la réalité est que dans la grande majorité des cas, les débats sur les droits des personnes trans se déroulent non seulement sans elles, mais même pas sur les objets qui les intéressent nécessairement : elles sont ainsi coincées dans un cycle dans lequel elles ne peuvent rien faire, si ce n’est réagir à des propos qui, à mesure que le temps passe, sont de plus en plus hors-sol. Dans son enquête de 2022, l’Association des Journalistes LGBT montrait ainsi que la grande majorité des articles citant des personnalités transphobes ne prenait même pas la peine de citer également des personnes trans.[xi]
Or il est important de comprendre que les séquences médiatiques finissent toujours par se clore : la transidentité ne fera pas éternellement recette, et quand les différents experts autoproclamés de la transidentité seront retournés à leur anonymat ou auront migré vers d’autres pâtures (comme ils l’ont fait depuis le racisme vers les sujets trans), le sujet que constituent les droits des personnes trans resteront là, en plan, tout le monde ayant l’impression que tout a été dit, alors que nous n’avons même pas commencé à l’aborder. Et l’emballement médiatique n’aura pas eu le même poids pour les personnes trans que pour les activistes anti-trans : outre les reculs de droits, ce seront bien les personnes trans qui devront payer la facture sous forme d’agressions, de ruptures familiales, etc.
Rien de tout cela n’est nouveau : en 2018, la philosophe Talia Mae Bettcher disait à propos de sa collègue anti-trans Kathleen Stock,
Je ne veux pas être méchante (après tout, je suis Canadienne). Je veux en revanche tenir Stock pour responsable des stratégies philosophiques douteuses qu’elle mobilise. Et je veux le faire de façon franche, peut-être même sévère. Je vais donc être claire : je suis en réalité tout à fait prête à avoir une discussion avec les féministes gender critical[xii] sur ces sujets. Après tout, les femmes trans comme non-trans sont confrontées à des oppressions similaires. Parfois, il s’agit de la même forme d’oppression, et parfois elles diffèrent. Mais c’est toujours ainsi que sont faites les choses, quand on souhaite construire un mouvement. Les sexismes sont des phénomènes complexes, qui s’interpénètrent avec d’autres formes d’oppression comme le racisme, l’homophobie, le validisme et la transphobie. Cela étant, je ne peux pas avoir une telle conversation en profondeur avec quelqu’un qui ne montre aucun signe de familiarité avec la littérature existante, ni avec les sujets complexes et nuancés qui sont en jeu.[xiii]
Dans la séquence actuelle la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si seules les personnes concernées par la transidentité doivent avoir le droit de parler. Il s’agit de savoir si elles ont le droit de parler tout court, et de quoi. Pour le moment, la réponse apportée par l’industrie du débat public a été très claire : les personnes trans ne sont pas invitées. Il ne tient qu’à ceux et celles d’entre-nous qui y ont un tant soit peu de pouvoir de changer les choses.
Pour aller plus loin
Parce que ça fait longtemps que les femmes trans en particulier analysent à qui on tend les micros, on notera en particulier cet article de Mattilda Berstein Sycamore, “Pourquoi c’est se tromper de combat de défendre l’inclusion des personnes trans dans l’armée”, traduit par le splendide collectif TRANSGRRRLS, dont le travail devrait en intégralité être assigné à toute personne souhaitant parler de transidentité. On peut aussi noter que les premiers chapitres du Manifeste d’une Femme Trans de Julia Serano sont entre autres consacrés à ce à quoi ressemble l’accès aux médias des femmes trans de l’intérieur. Le podcast en deux saisons The Anti-Trans Hate Machine est aussi revenu dans le détail sur la conquête des mass media par les activistes anti-trans. Enfin, on peut se référer pour une lecture plus générale aussi bien au récent ouvrage de Pauline Clochec, qui discute avec intelligence en quoi les enjeux de transidentité vont au-delà de la reconnaissance d’une identité, qu’au travail journalistique d’Evan Urqhart qui se penche en ce moment sur le rapport Cass.
D’autres raisons d’avoir peur
Il n’y a pas que les trans dans la vie ! Voici trois raisons d’avoir peur pour la civilisation en ce moment :
Au Royaume-Uni, une micro-célébrité politique locale, David Kurten, s’est récemment distingué en s’effrayant de l’arrivée de sandwichs wokes dans les rayons des supermarchés. En effet ces derniers faisaient “l’apologie de la dégénérescence et de la mutilation” en présentant un packaging arc-en-ciel et une recette revisitée : Laitue, Guacamole, Bacon, Tomate (vous l’avez ?). Malheureusement, la photo diffusée par Kurten date de 2019, et a été retouchée pour donner l’impression de dater de 2024. Il demeure généralement admis par la communauté scientifique qu’aucun sandwich ne peut rendre homosexuel.
Il n’est malheureusement désormais plus possible aux joueurs apolitiques de profiter du jeu du moment, Helldivers 2, après que l’une des employées du studio ait révélé que le jeu avait été conçu par une équipe composée de personnes diverse, et avait viré des personnes tenant des propos stigmatisants du salon Discord du jeu. Il ne sera plus possible désormais d’incarner un brave soldat patriote venu exterminer des aliens pour que sa planète puisse récupérer leurs ressources et exporter la démocratie, dans cette oeuvre inspirée de Starship Troopers dans laquelle le gouvernement dispose littéralement d’un Ministère de la Vérité, sans penser à la politique. C’est regrettable.
Cela fait maintenant un peu plus d’un mois qu'Emmanuel Macron a soufflé l’idée de proposer à Aya Nakamura de chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, ce qui signifie que cela fait maintenant un peu plus d’un mois que nous pouvons entendre quasiment quotidiennement l’épineux débat consistant à savoir si Aya Nakamura n’est pas trop incompréhensible, trop sexualisante, trop peu connue, trop clivante, bref, pas assez blanche consensuelle pour un tel événement. Les débatteurs ne manquant apparemment pas pour évoquer un sujet d’une telle importance.
Références
[i] La politique préfigurative est une expression désignant le fait pour des personnes militantes de mettre en avant le type de pratiques qu’elles souhaiteraient se voir généraliser, pour montrer qu’elles sont possibles. Par exemple, les groupes anarchistes tentent de s’organiser d’une façon qui reflète la société à laquelle ils aspirent, en refusant les positions d’autorité.
[ii] João Gabriel, « Qui sont les « premiers concernés » ? Notion réductrice ou émancipatrice ? », Revue du Crieur, 2023/2 (N° 23), p. 146-159. DOI : 10.3917/crieu.023.0146. URL : https://www.cairn.info/revue-du-crieur-2023-2-page-146.htm
[iii] Horton, C. (2024). The Cass Review: Cis-supremacy in the UK’s approach to healthcare for trans children. International Journal of Transgender Health, 1–25. https://doi.org/10.1080/26895269.2024.2328249
[iv] « La violence épistémologique advient lorsque qu’on choisit une interprétation de données qui conduit à des conséquences négatives pour des groupes marginalisés en dépit d’interprétations alternatives tout aussi (ou davantage) plausibles », Florence Ashley, « « Rapid-Onset Gender Dysphoria » », GLAD! [En ligne], 13 | 2022, mis en ligne le 31 décembre 2022, consulté le 18 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/glad/5756 ; DOI : https://doi.org/10.4000/glad.5756
[v] En 2022 l’administration floridienne en charge de la santé a déjà produit un rapport concluant aux dangers de la santé trans basé sur des interprétations fallacieuses de la recherche : https://www.vice.com/en/article/m7gg54/florida-transgender-healthcare-minors
[vi] La journaliste en question s’était rendue à une rencontre publique organisée par une association
[vii] www.jugepasmongenre.fr
[viii] https://www.adl.org/resources/blog/antisemitism-anti-lgbtq-hate-converge-extremist-and-conspiratorial-beliefs
[ix] Le titre, mais pas le contenu de l’article, a désormais été changé : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/transgenre-il-a-change-de-genre-et-est-devenu-syntia-ca-n-a-pas-plu-a-son-employeur-l-affaire-est-evoquee-devant-le-conseil-des-prud-hommes-d-angers-2955602.html
[x] Je prie mon lectorat érudit de me pardonner, je n’ai pas retrouvé la source ni le phrasé exact et Daisy Letourneur non plus
[xi] https://transidentites.ajlgbt.info/etude/des-progres-fragiles/#ou-sont-les-personnes-concernees
[xii] Le terme « gender critical » a été mobilisé par des personnalités plus ou moins proches du féminisme pour exprimer leur opposition aux droits des personnes trans.
[xiii] On constatera qu’en 2024, soit 6 ans après la réponse de Bettcher, Kathleen Stock semble plus motivée que jamais à poursuivre son exercice en faisant du sur-place : https://dailynous.com/2018/05/30/tables-speak-existence-trans-philosophy-guest-talia-mae-bettcher/